Extrait de la lettre du 20 septembre 1838 :
"Mon cher Frédéric,
Il me semble que mon cœur n'a de repos qu'en toi, et que tout ce qui me plaît dans ce monde est en toi. Ton génie, ta musique, ta sensibilité profonde, tout ce qui te constitue m’enchante et me touche d’une manière qui n’a de comparaison que dans la beauté de l’âme humaine. Il n’y a pas un jour où je ne pense à toi, où je ne sois entièrement tournée vers toi, toi qui es mon cher amour, toi que je veux préserver et entourer de tout l’affection possible.
Sache, mon cher, que je suis entièrement dévouée à toi, que mon amour pour toi ne connaît aucune limite. Si j’ai un pouvoir en ce monde, c’est de t’apporter la paix, de te donner un refuge, un cœur qui t’appartient entièrement.
Je t’adore et je te protège de tout ce qui pourrait te nuire.
Ta George."